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Faites vos achats !Fini le temps où réparer ses vêtements devait absolument être le plus discret possible pour surtout ne pas montrer que l’on était pauvre, économe, que l’on se passait les vêtements d’une génération à l’autre.
La réparation alors était pratiquée par des mains expertes, nos grand-mères, qui apprenaient à coudre dès leur plus jeune âge, et qui savaient comment raccommoder sans montrer la couture, la déchirure.
Les jeunes filles apprenaient les arts ménagers à l’école, et pouvaient ainsi perpétuer cet apprentissage.
Et puis cet apprentissage, symbole du rôle de la femme dans la société s’est perdu et dans nos sociétés occidentales qui sait encore coudre ?
En effet, dans beaucoup de cultures, ce visible mending existe depuis des siècles. En voici deux exemples :
Au Japon, le boro est une tradition datant de plusieurs millénaires qui visait à rapiécer les vêtements avec des morceaux de coton ou de chanvre, et à fixer ces patchs par de points de sashiko. Réservé à l’origine aux classes paysannes, il s’agit en fait d’une forme avant gardiste d’upcycling et de zéro déchet.
Aux Etats Unis, la grande tradition du patchwork prend aussi ses racines dans ce besoin de réutiliser des tissus usagés pour en faire des « plaids » chauds pour l’hiver, de plus en plus affichés sur les murs, et souvent exécutés en groupe comme un premier apprentissage d’œuvre communautaire.
Nous avons enfin pris conscience des dommages écologiques majeurs causés par l’industrie de la mode, et amplifiés par notre consommation frénétique.
Quelques chiffres effrayants, mais certifiés !Mais notre comportement porte aussi à interrogation !
En moyenne, les occidentaux portent deux fois moins leurs vêtements qu’il y a quinze ans, et achètent deux fois plus !
Enfin … moins de 1% des tissus qui composent nos vêtements sont recycles pour en faire de nouveaux mais … cela change, heureusement !
La réparation est importante car elle offre une seconde vie à vos vêtements et permet ainsi des économies.
Mais le visible mending va bien au-delà d’une réparation « fonctionnelle » en rendant visible la zone réparée par l’embellissement du vêtement : rajout de broderie, jeux de tissus, patchs, tissage … pour répondre à tous les petits accidents de la vie courante : petits trous de mite, d’accroc, de brûlure, taches innettoyables, gros trous de genoux usés notamment sur nos jeans, protection et réparation des coudes abimés par les frottement etc
Riches et nombreuses sont ces solutions de couture déculpabilisantes et créatives.
Car il ne s’agit plus d’un acte réservé à une recherche économique uniquement mais bien une affirmation visible !
C’est ce que Green Bobine propose : des solutions de facilitation de cette pratique de réparation et d’embellissement, avec ses kits de réparation textile et ses kits d’upcycling !